Caractéristiques techniques Titre Droit administratif - L2 Numéro d'édition Date de parution Octobre 2021 Nombre de pages 236 pages Langue Français Éditeur / Collection / Sous-collection Gualino / Annales corrigées et commentées Thèmes Droit, Droit administratif, Ouvrages généraux ISBN 978-2-297-13591-7 Dimensions 19. 00×22. 00 cm
2122-27 du Code général des collectivités territoriales (CGCT). La compétence du maire est tout à fait admise, dès lors qu'il s'agit de préserver l'ordre public, objet de l'action du maire en l'espèce selon le critère de finalité (CE 1951 Baud). Or assurer la sécurité des biens et des personnes, dans le cadre du maintien de l'ordre public, relève bien d'une opération de police administrative (CE 1978 Société le Profil). Si le maire, agissant en tant que fonctionnaire, refusait d'exercer les prérogatives qui sont attachées à son statut en la matière, il encourt une responsabilité forte puisqu'elle peut être mise en cause auprès du tribunal administratif (CE 1972 Marabout). Cependant, en se faisant accompagner légitimement de deux agents de police municipale, le maire ne pouvait cependant demeurer dans l'inaction quand « l'un des deux agents de police municipale a giflé M. Tartempion ». À ce titre, l'agent de police (et le maire pour inaction) peuvent être déférés devant les juridictions administrative et pénale (TC 1935 Thépaz) puisque le cumul d'une infraction pénale et d'une faute de service est identifiable.
-S. Siew-Guillemin Parution: 21/09/2021 Introduction générale au droit et droit des personnes et de la famille - L1 S. Druffin-Bricca, M.
Après vérification, ce message a bien été posté sur le mur Facebook de l'association le lendemain de l'annonce de la mairie de restreindre la tenue de réunions publiques, soit le 26 mars 2021. Le maire de Brie-en-France s'est finalement rendu à la salle des fêtes le jour de la tenue du dîner annuel de l'association, accompagné de deux policiers municipaux. Le ton s'est échauffé entre M. le maire et M. Tartempion et l'altercation a dégénéré. Au cours de cette dernière, M. Tartempion a proféré des menaces de mort à l'encontre du maire. Dans un accès de fureur, M. le maire a répondu qu'il ferait en sorte que M. Tartempion n'ait plus jamais accès aux infrastructures communales. M. Tartempion a réitéré ses menaces de mort et l'un des deux agents de police municipale a giflé M. Tartempion. le maire n'a pas agi. De retour à la mairie, M. le maire regrette de n'avoir rien fait, mais tient à ce que son autorité soit respectée sur le territoire de la commune. Il sollicite votre aide pour tirer toute cette affaire au clair et déterminer les responsabilités juridiques attachées à son statut de maire, de M. Tartempion et de l'agent de police municipale.
ADRESSE Corpo Paris II, Université Panthéon-Assas 92, rue d'Assas 75006 P aris Local n°13
Mardi 27 Mars 2018 - 17:09 Corrigé du Sujet: Cas pratique extrait de l'ouvrage "Droit des obligations" publié chez Gualino (une marque de Lextenso) dans la collection Annales corrigées et commentées. ►...
Credit Photo: Unsplash Martin Sanchez Énoncé Vous êtes juriste et travaillez dans les services juridiques de M. le maire de Brie-en-France. Ce dernier vous fait part de son inquiétude. Conformément à la décision du gouvernement concernant la crise sanitaire de la Covid-19, M. le maire a pris, le 25 mars 2021, un arrêté d'interdiction de rassemblement de plus de six personnes. Or M. Tartempion a décidé de maintenir le dîner de gala annuel de son association, « Les Amis de Brie-en-France ». Le 1er février 2021, M. Tartempion, par l'intermédiaire de la page Facebook de son association, invitait, ses contacts à l'événement en ces termes: « Oyez, amis de Brie-en-France! Ici Tartempion, votre généreux hôte. Faîtes perdurer, en ces temps de résistance face à la dictature sanitaire, les grandes figures de notre village. Nous avons résisté à la peste noire; nous résisterons bien au coronavirus que diable! Venez vite. Ticket: 30 euros. Rassemblement en famille autorisé. Se faire discret ». De plus, M. le maire a été alerté par le biais de ses collaborateurs que M. Tartempion aurait appelé à faire usage d'une « résistance citoyenne la plus complète » si le bailleur de la salle des fêtes communale, le centre communal d'action sociale (CCAS), ne laissait pas se dérouler le dîner annuel.
En effet, la responsabilité de l'État dans les actes de police peut être engagée (CE 1905 Tomaso Grecco) et M. le maire agissait (en n'agissant pas) en qualité de fonctionnaire, à l'instar de l'agent. Tartempion peut enfin ester en justice près le tribunal administratif en ce que la responsabilité de l'administration dans la faute de ses agents est également engagée ( CE 1918 Epoux Lemonnier). Sources: Grands arrêts de jurisprudence administrative, Paris, Dalloz, 22e édition, 2019: La Gazette des communes::
Responsabilité civile – S4 – M. Grosser Annales d'examen du Professeur Grosser en Responsabilité civile Droit pénal général – UE1 – S4 2019/2020 Traitez, au choix, l'un des sujets suivants: 1/ – Sujet: Dissertation La volonté contrainte, source d'irresponsabilité pénale 2/ – Sujet: Cas pratique Le chantier de rénovation des Halles historiques de Nabou implique cinq sociétés, dont la société « Le Millénaire », spécialisée en rénovation de structures métaliques, dirigée par M. Yann Solo. En novembre 2018, les ouvriers de la […] Droit institutionnel de l'UE – Fonda Vous trouverez ci-dessous les archives des annales d'examen d'Alter Paris XII. Nous vous remercions de ne pas le diffuser sur les réseaux sociaux. Durée 3 heures Epreuve 2016/2017 L'étudiant traitera, au choix, l'un des trois sujets suivants. Aucun document autorisé. 1er sujet: Dissertation Vous développerez une réflexion personnelle, structurée sur une problématique que vous […] Histoire des institutions publiques – Fonda – L2S4 Vous trouverez ci-dessous les archives des annales d'examen d'Alter Paris XII.