«Je crois que (Disney) a dépassé les bornes, a commenté mardi Ron DeSantis dans une conférence de presse. Cet État est gouverné par les intérêts des citoyens de Floride et non par les exigences des dirigeants d'entreprises californiennes. L'État ne leur appartient pas. » Poids lourd de l'économie américaine et très présent en Floride, notamment à travers son parc d'attractions Disney World à Orlando et les plus de 75. 000 personnes qu'il y emploie, Disney a mis du temps avant de réagir au projet de loi controversé. Après avoir reçu une lettre de remontrances de la part des représentants du personnel LGBT+ de l'entreprise, le président du groupe, Bob Chapek a fait acte de contrition en s'excusant, le 11 mars, de son silence et en promettant «d'user de notre influence non seulement pour promouvoir des histoires inclusives, mais aussi pour défendre les droits humains». En conséquence de quoi, le groupe Disney a annoncé suspendre tous ses dons aux organisations politiques en Floride pour privilégier, à la place, des associations de droits LGBT ainsi que Human Rights Campaign, la principale organisation américaine en charge de la défense de ces questions.
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Sur le marché nord américain, le plus concurrentiel et le plus riche, le revenu moyen mensuel par abonné atteint 6, 32 dollars, soit un gain 5% sur un an. Disney continue de tabler sur une croissance du nombre de ses abonnés, ce qui est un soulagement dans le contexte de la prévision inverse faite il y a quelques semaines par Netflix. Il est vrai que Disney, à la différence de Netflix, n'a pas encore offert Disney+ sur l'ensemble des grands marchés mondiaux. À lire aussi Wokisme en Occident, censure en Chine et au Moyen-Orient... La morale à deux vitesses de Disney Rien que d'ici la fin du second trimestre, le service sera par exemple proposé dans 53 nouveaux marchés. Bob Chapek souligne que l'arrivée de nouveaux contenus, à la fois films et séries, devrait stimuler l'intérêt du public. Mais Disney compte aussi sur des formules d'abonnement, moins chères comprenant de la publicité, pour entretenir la croissance faiblissante du nombre de ses utilisateurs. La production de nouvelles séries et films, essentielle pour alimenter l'expansion de Disney+, ajoute aux coûts de développement de cette nouvelle forme de distribution.