S elon la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l'Économie et des Finances, il en est de même pour la production des dérivés de phosphates, qui s'est contractée de 4, 6%, contre une augmentation de 6, 4% un an auparavant, sous l'effet de la baisse de 7, 6% de la production d'acide phosphorique et de 2, 7% de celle des engrais naturels et chimiques, indique la DTFE dans sa récente note de conjoncture. "Cette contre-performance devrait s'atténuer au cours des prochains mois, en raison de la baisse de l'offre mondiale après la décision de la Russie de suspendre ses exportations d'engrais", prévoit la même source. Pour rappel, le chiffre d'affaires du groupe OCP a atteint 25, 3 milliards de dirhams au premier trimestre 2022, en hausse de 77% par rapport à la même période de l'année précédente. Cette performance a été portée par la hausse des prix de vente dans toutes les catégories de produits, qui a largement compensé la baisse des volumes de ventes.
Et pourtant, dans l'Indice de gouvernance des ressources naturelles (RGI) 2021, le secteura obtenu 49 points, ce qui le place dans le groupe de pays dont la performance est considérée comme « faible ». Le manque à gagner est grand en matière de développement du secteur des mines au Maroc qui devra, au cours de la prochaine décennie, relever nombre de défis ayant trait aussi bien au cadre organisationnel et institutionnel que réglementaire et financier. Le secteur minier au Maroc est largement prédominé par l'exploitation du phosphate Le secteur minier est l'une des principales sources des recettes tirées des exportations du Maroc, il représente 20, 9% des exportations totales, et a employé plus de 40 000 personnes en 2018. Bien qu'il exploite une grande variété de métaux et minéraux, c'est l'exploitation des phosphates qui prédomine le secteur minier au Maroc. Si les estimations sur la proportion de l'industrie du phosphate dans le PIB du pays varient, l'Oxford Business Group a toutefois estimé que la production du secteur minier contribuait à hauteur de 10% du PIB marocain en 2015, dont 90% provenaient de l'exploitation des phosphates.
Ils ont également souligné la nécessité d'adapter cette coopération énergétique au développement technique et technologique dans les domaines de la prospection géologique et d'exploration de gisements en Afrique. Les travaux du Forum économique Russie-Afrique, organisé dans le cadre du Sommet Russie-Afrique, se sont déroulés les 23 et 24 octobre à Sotchi, sous le thème «Russie-Afrique: révéler le potentiel de la coopération».
De nombreux projets, également cédés par l'ONHYM à des entreprises privées, font l'objet de développement avant leur mise exploitation. Il s'agit de la province de cuivre de Tizert, l'or de Jbel Malek, l'étain d'achemmach, le talc de Nkob, le polymétallique de Khwadra, la silice de Dar Chaoui, la magnésite de Boudkek … 2- La mise en œuvre du plan minier du Maroc devrait dynamiser le secteur à partir de l'année prochaine. Quelles actions envisagez-vous dans ce sens? En se concentrant sur les zones les plus potentielles et en diversifiant les thèmes de recherches, l'ONHYM va maintenir sa dynamique pour continuer à jouer pleinement son rôle de catalyseur du développement minier national et démultiplier les investissements en attirant de nouveaux partenaires. Afin de continuer à alimenter son portefeuille des projets, l'ONHYM va poursuivre la réalisation des campagnes sur de larges superficies, en faisant appel à de la géophysique aéroportée, la télédétection- hyperspectral et la géochimie.